Comment te regarder sans se brûler les yeux,
Comment te contempler sans penser à nous deux;
Pourquoi ne pas rester ainsi entrelacés
À admirer le ciel dans un cycle éternel.
Je regarde tes yeux, longuement, patiemment,
Tant la douceur du bleu est comme un océan.
Que j’aimerais plonger au fond de tes pensées,
Dans ce bain de minuit chauffé par nos envies.
Je vois également de somptueux soleils,
Au fond brûlants, ardents, de loin de vraies merveilles.
Ne pas trop ressembler, au rêv’ d’Icare passé,
Se contenter de peu, pour faire durer ce feu.
Que j’aime ces cheveux, s’envolant dans la nuit,
Reflet d’un être heureux qui est privé d’ennui;
Une vague légère, se balançant dans l’air,
D’une réelle liberté et d’infini beauté.
Si je m’écarte un peu, te voilà allongée,
À l’ombre de mes yeux, sur une île sablée,
Est-ce l’imagination qui guide mes pulsions,
Est-ce un rêve joyeux qui réunit nous deux?
Ta robe noire s’éclaire, laissant une poitrine
Gonflée, flottant en mer, dans l’eau fraîche des mâtines;
Et toute la silhouette, dans une ambiance de fête,
Est immergée sous l’eau, purifiée par les flots.
De retour sur la plage, sous le soleil levant,
Nous sommes sur le rivage, proches tout simplement;
Et sur ta peau bronzée, des perles d’eau laissées
Par la calme marrée, en échange de baisers.
Mais quel plaisir de voir ruisseler sur ton corps,
Ces caresses d’espoir, navigant jusqu’aux bords;
Nous ne sommes pas bavard, à l’abri des regards
Préférant écouter les vagues échouées.
Ma tête est embrouillée par toutes ces images
Toutes ces sensations, couleurs, odeurs, chaleurs,
Et tout est mélangé, il se crée un tissage:
L’amoureuse passion, le summum du bonheur.
Je conserve en mémoire ces bons moments passés,
Tout est clos, il fait noir, je commence à rêver;
Seraient-ce le parfum, la douceur de tes mains,
L’ondoiement des cheveux, ou la chaleur du feu?
Élevé dans le ciel, en pensant à toi , Femme,
Je passe une lune de miel, avec toi et mon âme,
Unis par le mariage, nous passerons les âges,
Attachés, réunis, par l’amour et la vie.
Et depuis cette hauteur, tu es toute petite,
Tu reste dans mon cœur, magnifique pépite,
Ma chère précieuse, tu es toujours radieuse
Je veux que rien n’offense ma fidèle alliance.
Voilà que tu grandis, tu me rejoins là-haut;
Approche l’infini, pure et divine eau.
Nous contemplons la Terre, et même tout l’Univers,
Tout est si sympathique, notre amour est unique.
Une métamorphose t’as soudain transformé
En un désert rêvé, vivons-y en symbiose;
Qu’il soit un lieu d’échanges, construit sur la confiance,
Surmontant chaque épreuves, nous descendons le fleuve.
Territoire inconnu regorgeant de mystères,
Lieu isolé, perdu, tu cherches juste à plaire;
La douceur de ton corps, due aux paillettes d’or,
Qui brillent dans la nuit, apaise mes esprits.
Je marche sur ta peau dorée par le soleil:
Univers de repos, durant jusqu’au réveil.
Mes empreintes de pied, les traces du passé,
Mémoire de mon passage, sont peut-être un mirage.
Tempêtes déchaînées, caresses bien placées,
Pourraient bien effacer le fond de mes pensées.
Mais bon je rêve encore, accroché à ce sort,
De te redécouvrir, Belle au mille plaisirs.
Je vois une oasis, bien fraîche et verdoyante,
Un lac sur ta peau lisse, une bouche accueillante.
Attendant ma venue, en étant détendue,
Tu es prête à confier tous tes petits secrets.
Je m’approche de l’onde pour voir sa pureté,
Elle est claire, profonde, pleine de sérénité.
J’observe mon reflet dans ce petit marais,
Mais ce n’est pas le mien, c’est Toi, astre divin.
Déesse étonnante, aux multiples parties,
Tu es omniprésente, même dans mon esprit;
Ondulant, silencieuse, tu parais bien curieuse,
Reflet de mes pensées, douce réalité.
Mes lèvres lentement effleurent la frontière,
Entre l’eau et l’éther, entre deux cœur ardents.
J’embrasse ce miroir, comme si je voulais boire
Cette eau miraculeuse, la passion chaleureuse.
J’observe ta Splendeur, mais je suis ébloui
Par toutes ces couleurs, ton iris qui bleuit.
Entre sourire et pleurs, arrive un arc-en-ciel,
Un long lien éternel, entre deux yeux sans peur.
Ma soif évanouie, je plonge dans l’eau vive,
Tout mon corps est enfoui dans l’onde admirative;
Léchés par les courants, par les vagues et le vent,
Ma peau, mon cœur frissonnent, les sensations foisonnent.
A l’intérieur de l’eau, tout est si différent,
Tout se brouille aussitôt, se met en mouvement.
C’est une main qui presse, qui chatouille, caresse,
L’eau: l’amour du toucher, la sensibilité.
A l’horizon se dressent, deux dunes de sable fin,
Créées par les caresses du vent et de mes mains.
Je décide de m’y rendre, pour voir ces formes tendres:
Exploits de la nature, le gain de l’aventure.
Montagnes capricieuses, bougeant à tout instant:
Poitrine merveilleuse, montant et descendant,
Guidées par l’impulsion, de ta respiration,
Qui vite s’accélère, mes mains doivent te plaire.
Partages de baisers, comme un signe d’adieu,
Tu as émerveillé mon corps, mon cœur, mes yeux,
Mes lèvres, et mon esprit, et je t’en remercie.
Reflet de ton visage, gravure de ton visage,
Resteront à jamais, coffrés dans mes secrets.